Fatim Toure à Dakar ,le début du commencement : Dakar stress, Dakar peur et Dakar excitation .
Ding Ding!
• Un mail : <<Bonjour chère candidate du Mali, Comme promis, nous envoyons ce mail pour faciliter la mise en relation entre participants d’un même pays et vous donner quelques informations supplémentaires au sujet de votre séjour à Dakar. Vous trouverez le numéro de téléphone des autres participants. Ci joint votre billet d’avion.>>
Super contente et très excitée par ce que c’est la 1ere fois que mademoiselle va quitter le pays et defier les frontières du territoire du Maliba ( grand Mali en langue locale Bambara) J’ai sans plus tardée pris le numéro de téléphone de tous les participants et si tôt créer un groupe pour faciliter la connexion. Rire, Oui j’ai été rapide, Je l’avoue j’avais hâte. Mon billet d’avion imprimé entre mes mains était la preuve et la concrétisation d’un rêve.
Il ne restait que quelques jours avant le grand jour, le jour du voyage, mon grand jour plutôt, j’ai fais ma valise aussi légèrement possible, parce que apparemment les produits et marchandises tels que la fripperie les chaussures et tissus sont moins chers à Dakar. Rire, Que dit je? A vrai dire ma valise n’était pas aussi légère comme je viens de le dire, lol je ne pourrai jamais faire une valise légère. Je l’avoue, Je plaide coupable.
Le jour j, On s’est donné rendez-vous à l’aéroport avec les autres participants, en brandissant fièrement le drapeau de notre patrie. Le voyage se passa miraculeusement bien et surtout très rapide, Bamako – Dakar n’a juste été qu’une Bouchée par le pilote, 1h30mn à durée l’envole. Quelques minutes avant notre atterrissage, de part mon hublot j’admire le paysage, par curiosité, même si en réalité je ne voyais rien de spécial, de petites maisons et immeubles assez minuscules.
Bien accueilli a l’aéroport Léopold Sedar Senghor par quelques représentants de l’administration, nous nous installons confortablement dans le bus. En partance pour le CESAG.
Je me suis sentie bizarrement triste. Le dépaysement sûrement. J’angoissais mais je ne savais pas pourquoi. La peur de me sentir seule au milieu de cette masse? La peur de ne pas me sentir chez moi? La peur de ne pas être vue entendue ou considérée? Je ne sais pas. Mais je stressais à fond ne sachant pas ce qui m’attend.
Enfin arrivée au CESAG, le campus soit disant. Ce complexe est assez immense à vrai dire. Nous avons été accueilli encore par quelques officiels du centre. Le CESAG qui est le centre africain d’étude supérieure en gestion est communément reconnue par l’émergence de talents au service de l’Afrique.
On nous souhaite les bienvenus et attribue à chacun son quartier. Nous serons hébergés par deux par chambre de nationalités différentes.
Attendez!
Est ce que je vous ai décris la chambre? Non mais ohhh… Qu’on ne nous disent pas que ceci est un campus. Cet endroit est digne d’un hôtel 4 étoiles: télévision, climatiseur, deux lits, Petit frigo pour les sucreries et consorts, douche intérieure.
Une armoire spacieuse avec des miroirs( chose qui définit ma vie… rire…) service de nettoyage assez efficace qui fait la ronde tout les jours. Des jardins fleuris pour respirer un bon coup d’air frais. Des concierges, Des gardiens et vigiles qui assurent la sécurité… Bref tout y est pour nous mettre à notre aise.
C’est donc ici que je passerais mes cinq prochaines semaines. Que tout le monde s’apprête, L’aventure de la malienne à Dakar pouvait maintenant commencer.
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