Je ne pourrai pas vivre sans défis à relever
Je suis le genre de femme qui aime la compétition, les obstacles, la difficulté, bref le défis! Et oui je suis bizarre( c’est mon deuxième nom 😏😏).
Je n’aime pas la facilité. Pour moi on savoure mieux une victoire que si on se bat réellement pour la cause. Sinon à quoi bon de bouger le petit doigts si on peut tout avoir sur un plateau d’argent. Ça n’a pas de sens voyons.
L’adrénaline, vous connaissez? Ce sentiment unique qui nous donne des ailes et nous pousse à commettre ou à faire des choses qu’on ne pensaient jamais réaliser.
Je me rappelle en 7ème année de l’école primaire, j’étais la 1 ère de ma classe. Je raflais alors tous les prix et cadeaux à chaque cérémonie de clôture de fin d’année. La go ( moi 😎 ) avait commencé à avoir la grosse tête parce que je ne voyais personne qui pouvait me décaler de mon piédestal. Je me sentais intouchable. Je savais que j’aurais toujours cette 1 ère place du coup je ne faisais aucun effort dans ce sens. J’étais comment dire… euh… dans ma zone de confort! Je n’étais pas entrain de grandir et je n’avançais pas non plus.
En 8 ème année, une nouvelle arrivante a fait son entrée dans ma classe. Cette dernière dont je tairais le nom était particulièrement intelligente. Les choses se sont alors corsées, J’ai commencé à sentir le danger. Ma « place » faisait l’objet de convoitise. Je remarquais alors qu’on étaient en compétition. Les cours étaient intenses, on sentaient de l’agressivité dans notre participation dans les matières, tellement on étaient actives. Toute la classe assistait à ce combat intellectuel si violant.
Les autres camarades ont alors fait un paris, la seule question qui se posait c’est qui de nous deux aura la 1 ère place?
Face au danger j’ai redoublé d’efforts, je faisais de plus en plus d’exercices, je participais sans relâche aux cours, je me donnais à fond dans toutes les matières, je faisais très attention, j’étais sur mes gardes et surtout j’étais déterminée, j’avais la rage de réussir. La peur de perdre mon notoriété a créé en moi quelques choses d’inexplicable. Mon côté guerrière a refait surface vu que je ne pouvais permettre une si grande humiliation.
Au premier trimestre, Fatim Touré( moi 😎) était la première de la classe, et c’est n’est pas tout, avec une moyenne largement supérieur à mes autres moyennes précédentes (applaudissements svp 👏👏)grand fut mon étonnement, j’avais un sentiment d’extase et de fierté porté en ma propre personne. J’étais surprise de voir à quelle point je pouvais aller loin, j’étais inconsciente de ma capacité a relever les défis. je venais alors de constater que je n’utilisais qu’une fraction du potentiel que j’avais en moi. j’avais beaucoup à offrir, donc je peux faire plus que je ne le crois. J’ai vite compris que le danger, les problèmes, les défis font ressortir en l’être humain son côté combatif et pugnace.
En tant qu’être humain, on a peur des défis parce que notre ego ne sait pas s’il peut le relever. On aime pas l’échec parce que ça nous fait mal, c’est douloureux. On ne veut pas des problèmes parce qu’ils irritent notre quotidien. Mais en réalité nous devons savoir que tout ces désagréments sont des opportunités pour nous de grandir afin d’accomplir nos buts avec succès. Se battre est une nécessité si on veut bien savourer sa victoire. Persévérer est indispensable pour réussir. Soyons des challengers quelque soit les difficultés, car plus la compétition est rude, mieux le sens est éveillé. Plus l’épreuve est difficile, plus l’obstacle paraît infranchissable, mieux la dégustation de la victoire est bonne.
Osez défier les aléas de la vie.
Allez je vous laisse, je dois enfiler ma cape de super woman, mettre en pratique mes super pouvoir à la conquête du monde pour des défis à relever 💪. Vous ne le savez pas?
Je suis une Girl power ✊✊!
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