L’Afrique des jeunes leaders : Micaël Dossou du Bénin
Ah le YALI et ses pouvoirs mystiques. Le jeune homme dont je vais vous parler aujourd’hui est mon petit coup de cœur. Déjà de vue je l’ai tout de suite apprécié. Gentil, adorable il a conquis plus d’un cœur( en lisant cet article vous saurez pourquoi je suis juste tombée sous son charme). Mika! Le Prince! C’est comme cela qu’on aime l’appeler au YALI. Aussi surnommé le chouchou du YALI, ce jeune homme est mûr par rapport à son âge. C’est le genre de personne qui est très heureux d’avoir un impact positif dans la vie d’autrui. Pour lui, voir les autres heureux, leur donner la joie, les faire rire, les aider à évoluer lui procure le bonheur. Micaël est un ambitieux jeune homme qui ne recule devant rien. Ça a été un immense honneur pour moi de rencontrer celui qui a raflé pas mal de distinction du haut de ses 22 ans. Je vous invite à faire plus amples connaissances avec lui.
Qui est Micaël Dossou?
Je m’appelle Micaël Djaou DOSSOU, âgé de 22ans. Je suis béninois. Activiste des droits humains, j’ai étudié le droit Public à l’Université d’Abomey-Calavi ( Bénin). Je suis Assistant de la présidente de l’ONG Union pour le Développement Social et la Paix (UDSP Bénin). Membre de plusieurs associations dont Youth Ending Hunger qui est une association chapeautée par une ONG japonaise Hunger Free World où je suis le secrétaire général. Je suis vice-président de la Commission de plaidoyer de International Model Diplomats for Integrated Development (IMDID Bénin). Je suis aussi expert associé au Ministère de la décentralisation et des réformes administratives dans le gouvernement des Jeunes du Bénin. Et membre de l’association des jeunes juristes du Bénin. Ma carrière envisagée est d’être Diplomate.
Comme hobbies, j’adore le voyage, le football, la musique, la découverte, la natation. Mon pays le Bénin est un très beau pays de l’Afrique de l’ouest, d’environ 11 millions d’habitants, référence de la démocratie et connu du monde par la paix qui y règne depuis des années.
Pourquoi le programme YALI?
Étant jeune passionné de la découverte, qui veut renforcer ses capacités, et porteur de plusieurs projets, j’ai entendu parler du YALI en novembre 2016 lors du lancement du Mandela Washington Fellowship de l’année auquel j’ai postulé puis recalé par la suite à l’entretien à l’ambassade des USA du Bénin. Alors dans la foulée j’ai entendu parler du YALI régional en juin 2017 et je me suis dit pourquoi pas?
Quel est ton projet et pourquoi ce projet?
Mon projet est dans le domaine de la santé et a pour objectif global promouvoir le droit à la santé et faciliter l’accès aux soins de santé. Ce projet, parce que malgré les efforts du gouvernement de mon pays, le secteur de la santé reste celui qui a plus de problèmes que tous les autres secteurs. Alors je me suis dit que dans un monde où l’assurance santé n’existe pas, l’accès aux soins de santé reste un calvaire, et coûte cher, je dois faire quelques choses. D’où mon projet les Centres de santé communautaire et Humanitaire qui à pour phase pilote Le Centre de santé mobile.
Ce projet dans sa phase pilote aura d’après l’étude du marché un impact géographique de 77 communes, en touchant 31% de la population béninoise et un impact économique d’environ 17.050.000.000 francs CFA d’économie aux familles pauvres pour ne citer que ces impacts.
Qu’as-tu appris de plus au YALI?
Le YALI fut une très belle expérience. J’ai appris assez du YALI. La formation en Civic Leadership que j’ai reçue est celle dont j’avais vraiment besoin. J’ai découvert les qualités et capacités qui étaient en moi. Le YALI m’a permis de dépasser l’étape à laquelle j’étais avant ma participation. Grâce au YALI j’ai acquis des notions de leadership à travers le partage d’expériences, des participants, ainsi que ceux des facilitateurs. Un coucou à Monsieur Kitoyi et Monsieur Sydi pour le soutien.
Le YALI m’a fait gagner une famille dans 16 pays d’Afrique en quelques semaines. C’est énorme car je ne pense pas que ma carrière diplomatique me donnera ce cadeau en quelques semaines 😅😅😅😅😅
Quels sont tes moments forts de l’aventure?
Les moments forts de l’aventure furent d’abord la retraite. J’ai adoré cette technique très efficace et rapide pour l’intégration et le rapprochement❤ . Je me rappelle encore de ces émotions très fortes lors du cours où chacun devait raconter son histoire. Ces soirs dans le jardin du Cesag à parler de tout et de rien. Ce fut les moments de partage d’expérience.
Je me rappelle aussi de nos sorties week-end 😂😂😂😂😂 . Ces soirées où on devait rendre nos travaux individuellement par mail. Les soirs où on était débordé par le travail et la cour qui était quasiment vide 😂😂 . Ces soirs de fête dans le jardin animée par les Mauritaniens, les Capverdiens. Les jeudis karaoké etc.. Je me rappelle aussi des soirées fou rire dans ma chambre (101) avec les autres et surtout la danse de mon binôme de chambre Enriké Bakalé le seul équato-guinéen et la chute du lit de Aléousa Fernández 😂😂 . Chaque instant fut un moment fort.
Je vais remercier mes 5 protectrices qui étaient tout le temps là pour moi. ☺☺☺☺Désormais j’ai une soeur au Mali, à Sao Tomé, au Bénin, au Burkina Faso et en Mauritanie.😘😘😘😘 Merci aux Guinéen aussi qui me faisaient rire à la montée du stress. Merci aux autres sans oublier Adriel le bébé YALI et sa mémé.
Quel message as-tu à passer aux jeunes Africains?
Mon message aux Jeunes Africains est de ne plus croire que l’aide et le développement viendront d’ailleurs. C’est à nous de relever ce continent, notre patrie et de le hisser au sommet. Il est temps de changer de mentalité. De se lever et de travailler dur pour la bonne gouvernance et le partage équitable de nos ressources. L’heure de la victoire c’est maintenant alors arrêtons de rêver, de juste penser, de développer des théories à ne point en finir mais de poser des actes.
Nous sommes à l’ère des actions alors à chacun dans son pays, sa ville, son village, son quartier, sa maison, sa chambre, pose une action de développement et partage avec les autres. Si nous voulons le changement, changeons nous-mêmes. Si nous voulons le développement, développons-nous, nous-mêmes. Si nous voulons l’évolution, évoluons nous-mêmes. Que personne ne vienne nous corrompre de prendre les armes ou d’aller voir ailleurs. Cultivons la paix, le pardon et l’humilité. Vive l’Afrique! Vive la jeunesse africaine.
Commentaires