L’Afrique des jeunes leaders: Fatou Siby Ndiaye du Sénégal
Fatou Siby Ndiaye est une femme entreprenante et courageuse. Une jeune diplômée qui cherche à contribuer au développement de son pays. Son dynamisme et sa persévérance m’ont touché lors de nos travaux de « living groupe » sur nos projets communautaires au YALI. En plus de ses occupations familiales, elle n’a tout de même jamais baissé les bras. Un exemple a suivre pour les femmes qui aspirent à s’imposer dans le changement positif de l’Afrique. C’est ainsi que nous avons jugé nécessaire de partir à sa rencontre pour en savoir plus sur elle; sur son choix du programme Yali et de son projet..
Fatou Siby Ndiaye, peux-tu nous en dire un peu sur toi?
Je suis Fatou Siby Ndiaye, Sénégalaise, 27 ans. J’ai terminé mes études de droit et je fais des stages dans des structures publiques travaillant dans la décentralisation, un domaine qui me tient énormément à cœur.
Pourquoi le programme YALI?
Je me suis inscrite au programme YALI pour renforcer mes capacités en leadership et pour avoir le bagage nécessaire pour réaliser mon projet. Le YALI a beaucoup à offrir pour les jeunes dynamiques qui tendent vers le renouveau et le développement de l’Afrique. C’est un carrefour d’apprentissage où les connaissances fusent de partout.
Quel est ton projet et pourquoi ce projet?
Mon projet est un incubateur de projet pour les collectivités locales au Sénégal. Ce projet a pour ambition de s’appuyer sur la décentralisation pour lutter contre le chômage. Appuyer les femmes, aider les collectivités locales à atteindre un développement local durable.
Le projet en tant que tel aura un impact direct au niveau des collectivités locales sur leur croissance, leur efficacité, leur développement, l’encadrement des jeunes et des femmes.
Qu’as – tu appris au YALI?
J’ai beaucoup appris avec le Yali surtout à apprendre à fixer mon projet, le mettre en oeuvre. Aussi j’ai beaucoup gagné au niveau personnel, une grande découverte de soi avec nos cours de développement personnel qui m’ont énormément aidé. J’ai aussi développé ma capacité à travailler en groupe avec nos séances intenses d’exercices, d’échanges, de débats et notre projet de service communautaire.
Quels sont tes moments forts de l’aventure?
Mes moments forts ont été nombreux… Mais ce qui m’a le plus marqué ce sont les rencontres que j’ai fait ici, au YALI. L’Afrique a vraiment du potentiel et je l’ai senti avec les jeunes dynamiques du YALI. Ces rencontres m’ont été énormément bénéfiques. Je ne pouvais rêver mieux pour le décollage de ma carrière professionnelle.
Quels conseils as- tu à donner aux jeunes Africains?
Aux jeunes Africains je leur conseille de prendre conscience que le développement du continent est entre leurs mains, nos mains. Nous sommes le devenir de l’Afrique et par conséquent nous devons agir, entreprendre ensemble pour une Afrique meilleure.
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